Le coup d’envoi des célébrations marquant le 50e anniversaire de création de l’ACPUM a été donné, le 21 février dernier, à l’occasion d’un dîner auquel ont pris part 150 membres de notre Association, fussent-ils anciens, actuels ou nouveaux! 

Réunis dans le hall d’honneur du pavillon Roger-Gaudry, les convives ont chaudement applaudi les invités de marque qui nous ont honorés de leur présence, soit François Courchesne, vice-recteur aux ressources humaines et aux affaires professorales, Pierre Dupras, directeur du service du personnel en 1974, de même que celles et ceux qui ont assumé la présidence de l’ACPUM au fil des décennies, soit :

  • Gaston Blais, président de 1982 à 1984;
  • Michel Goulet, président de 1995 à 1996;
  • Germain Lalonde, président de 1999 à 2001;
  • Richard Alix, président de 2001 à 2003;
  • Fethy Mili, président de 2003 à 2005;
  • Alain Vienneau, président en 2008;
  • Isabelle Daoust, présidente de 2015 à 2021;
  • Sylvie Dubuc, présidente en 2021.

En bas, de gauche à droite : Pierre Dupras, Martin Trudeau, Denyse Diamond, Michel Goulet, Fernand Boucher, Gaston Blais. En haut, de gauche à droite : Germain Lalonde, Sylvie Dubuc, Richard Alix, Isabelle Daoust, Alain Vienneau et Fethy Mili.

La parole aux anciens présidents 

Étant à l’extérieur du pays, le premier président de l’ACPUM de 1974 à 1978, Jean-Louis Fortin avait enregistré un message vidéo qui a galvanisé la salle. Il a notamment expliqué pourquoi il n’avait fallu que quatre mois pour créer l’ACPUM, et quatre ans pour qu’elle soit officiellement reconnue par la signature du premier protocole de travail.

« En quatre mois, nous sommes passés de trois à 425 membres, a rappelé M. Fortin. Mais la raison pour laquelle il a fallu quatre ans pour être reconnu, c’est que l’Université voulait que 85 personnes cadres soient exclues de l’ACPUM et, pour nous, il n’en était pas question. »

L’affaire s’est réglée dans le bureau du recteur de l’époque, Paul Lacoste, à la demande de Jean-Louis Fortin. « Je lui ai expliqué que l’allégeance des cadres et des professionnels allait d’abord et avant tout à leurs supérieurs, à leur unité et à l’Université, a-t-il évoqué. Le recteur a compris et il a demandé à ce qu’on signe le protocole sans aucune exclusion : on avait gagné! »

Par ailleurs, l’ex-président Gaston Blais s’est dit ému d’être parmi les membres de l’ACPUM pour marquer le demi-siècle d’existence de l’Association. « Je suis content de pouvoir constater que j’ai contribué à faire naître quelque chose qui célèbre aujourd’hui ses 50 ans », a affirmé l’homme de 83 ans, en rappelant qu’à l’origine, l’objectif consistait à « se connaître entre nous – car on travaillait en silo –, nous regrouper et être représentés à l’Assemblée universitaire. »

« L’Université n’est pas juste une affaire de professeurs, a-t-il insisté. Les cadres et les professionnels font partie de son évolution. »

M. Gaston Blais, ex-président de l’ACPUM

Des mots bien sentis du vice-recteur François Courchesne

François Courchesne a pour sa part tenu à saluer l’enthousiasme et l’esprit des fondateurs de notre association. 

« Nous avons l’honneur, ce midi, d’être en présence de témoins de la première heure de l’ACPUM, a-t-il souligné. Il y a parmi nous quelques membres fondateurs qui ont connu l’époque des recteurs Roger Gaudry et Paul Lacoste. C’était une période bouillonnante à l’Université et dans l’ensemble du Québec. On s’ouvrait au monde, on complétait la laïcisation de nos institutions, on réclamait de meilleures conditions de travail et de vie. »

En signant le premier protocole de travail en 1978, soit quatre ans après la fondation de l’ACPUM, « l’Université de Montréal reconnaissait son personnel cadre et professionnel comme une composante à part entière de la communauté universitaire », a ajouté le vice-recteur.

François Courchesne, vice-recteur aux ressources humaines et aux affaires professorales

En cette période de négociation, M. Courchesne a ajouté que « bien qu’on ne s’entende peut-être pas toujours sur tout, on s’est toujours entendu [sur l’importance de] travailler ensemble pour l’avancement de l’Université. »

« Le caractère essentiel de votre rôle dans le fonctionnement de l’Université est une évidence. C’était vrai il y a 50 ans, ce l’est encore plus aujourd’hui. Votre dévouement envers l’Université de Montréal est certainement l’une des raisons de son succès à travers les années », a-t-il lancé sous de chauds applaudissements.

Un « système nerveux » à préserver

Dernier à prendre la parole, le président actuel, Martin Trudeau, a salué l’engagement de toutes les personnes qui, au fil des cinq dernières décennies, ont contribué à l’essor de l’ACPUM. Il a aussi souligné la présence de Denyse Diamond qui, pendant 20 ans, a été la première employée à assumer la permanence de l’Association pour desservir les membres, avant de remercier les cinq employées actuelles de la permanence « qui sont là au quotidien pour les 1 500 membres que nous sommes. »

Il a également souligné le travail colossal accompli par la coordonnatrice actuelle de la permanence, Cathy Gagnon, pour l’organisation de cet événement marquant, en plus de saluer le travail de Julie Couture, secrétaire exécutive et membre du conseil d’administration de l’ACPUM, qui a agi à titre de maître de cérémonie avec brio, à l’occasion de cet événement qui restera gravé dans la mémoire acpuméenne!

Martin Trudeau, président actuel de l’ACPUM

Comité des festivités du 50e anniversaire :
Nathalie Andrade, Aubert Landry, Julie Couture, Martin Lasalle et Cathy Gagnon

Son mot de la fin, qui faisait écho au discours de M. Courchesne, valait son pesant d’or : « Comme je travaille à la Faculté de médecine [à titre d’adjoint au vice-doyen], je vois notre institution comme un corps humain : les étudiants sont, bien entendu, le cœur de l’Université, les professeurs représentent la tête et la connaissance, le personnel administratif et de soutien sont l’ossature et les muscles, et les cadres et les professionnels forment le système nerveux central qui permet à toutes les parties de fonctionner de façon cohérente et harmonieuse! Sachons en prendre soin! »

L’album photo de l’événement est en ligne sur notre groupe privé Facebook.

Le coup d’envoi des célébrations marquant le 50e anniversaire de création de l’ACPUM a été donné, le 21 février dernier, à l’occasion d’un dîner auquel ont pris part 150 membres de notre Association, fussent-ils anciens, actuels ou nouveaux! 

Réunis dans le hall d’honneur du pavillon Roger-Gaudry, les convives ont chaudement applaudi les invités de marque qui nous ont honorés de leur présence, soit François Courchesne, vice-recteur aux ressources humaines et aux affaires professorales, Pierre Dupras, directeur du service du personnel en 1974, de même que celles et ceux qui ont assumé la présidence de l’ACPUM au fil des décennies, soit :

  • Gaston Blais, président de 1982 à 1984;
  • Michel Goulet, président de 1995 à 1996;
  • Germain Lalonde, président de 1999 à 2001;
  • Richard Alix, président de 2001 à 2003;
  • Fethy Mili, président de 2003 à 2005;
  • Alain Vienneau, président en 2008;
  • Isabelle Daoust, présidente de 2015 à 2021;
  • Sylvie Dubuc, présidente en 2021.

En bas, de gauche à droite : Pierre Dupras, Martin Trudeau, Denyse Diamond, Michel Goulet, Fernand Boucher, Gaston Blais. En haut, de gauche à droite : Germain Lalonde, Sylvie Dubuc, Richard Alix, Isabelle Daoust, Alain Vienneau et Fethy Mili.

La parole aux anciens présidents 

Étant à l’extérieur du pays, le premier président de l’ACPUM de 1974 à 1978, Jean-Louis Fortin avait enregistré un message vidéo qui a galvanisé la salle. Il a notamment expliqué pourquoi il n’avait fallu que quatre mois pour créer l’ACPUM, et quatre ans pour qu’elle soit officiellement reconnue par la signature du premier protocole de travail.

« En quatre mois, nous sommes passés de trois à 425 membres, a rappelé M. Fortin. Mais la raison pour laquelle il a fallu quatre ans pour être reconnu, c’est que l’Université voulait que 85 personnes cadres soient exclues de l’ACPUM et, pour nous, il n’en était pas question. »

L’affaire s’est réglée dans le bureau du recteur de l’époque, Paul Lacoste, à la demande de Jean-Louis Fortin. « Je lui ai expliqué que l’allégeance des cadres et des professionnels allait d’abord et avant tout à leurs supérieurs, à leur unité et à l’Université, a-t-il évoqué. Le recteur a compris et il a demandé à ce qu’on signe le protocole sans aucune exclusion : on avait gagné! »

Par ailleurs, l’ex-président Gaston Blais s’est dit ému d’être parmi les membres de l’ACPUM pour marquer le demi-siècle d’existence de l’Association. « Je suis content de pouvoir constater que j’ai contribué à faire naître quelque chose qui célèbre aujourd’hui ses 50 ans », a affirmé l’homme de 83 ans, en rappelant qu’à l’origine, l’objectif consistait à « se connaître entre nous – car on travaillait en silo –, nous regrouper et être représentés à l’Assemblée universitaire. »

« L’Université n’est pas juste une affaire de professeurs, a-t-il insisté. Les cadres et les professionnels font partie de son évolution. »

M. Gaston Blais, ex-président de l’ACPUM

Des mots bien sentis du vice-recteur François Courchesne

François Courchesne a pour sa part tenu à saluer l’enthousiasme et l’esprit des fondateurs de notre association. 

« Nous avons l’honneur, ce midi, d’être en présence de témoins de la première heure de l’ACPUM, a-t-il souligné. Il y a parmi nous quelques membres fondateurs qui ont connu l’époque des recteurs Roger Gaudry et Paul Lacoste. C’était une période bouillonnante à l’Université et dans l’ensemble du Québec. On s’ouvrait au monde, on complétait la laïcisation de nos institutions, on réclamait de meilleures conditions de travail et de vie. »

En signant le premier protocole de travail en 1978, soit quatre ans après la fondation de l’ACPUM, « l’Université de Montréal reconnaissait son personnel cadre et professionnel comme une composante à part entière de la communauté universitaire », a ajouté le vice-recteur.

François Courchesne, vice-recteur aux ressources humaines et aux affaires professorales

En cette période de négociation, M. Courchesne a ajouté que « bien qu’on ne s’entende peut-être pas toujours sur tout, on s’est toujours entendu [sur l’importance de] travailler ensemble pour l’avancement de l’Université. »

« Le caractère essentiel de votre rôle dans le fonctionnement de l’Université est une évidence. C’était vrai il y a 50 ans,  ce l’est encore plus aujourd’hui. Votre dévouement envers l’Université de Montréal est certainement l’une des raisons de son succès à travers les années », a-t-il lancé sous de chauds applaudissements.

Un « système nerveux » à préserver

Dernier à prendre la parole, le président actuel, Martin Trudeau, a salué l’engagement de toutes les personnes qui, au fil des cinq dernières décennies, ont contribué à l’essor de l’ACPUM. Il a aussi souligné la présence de Denyse Diamond qui, pendant 20 ans, a été la première employée à assumer la permanence de l’Association pour desservir les membres, avant de remercier les cinq employées actuelles de la permanence « qui sont là au quotidien pour les 1 500 membres que nous sommes. »

Il a également souligné le travail colossal accompli par la coordonnatrice actuelle de la permanence, Cathy Gagnon, pour l’organisation de cet événement marquant, en plus de saluer le travail de Julie Couture, secrétaire exécutive et membre du conseil d’administration de l’ACPUM, qui a agi à titre de maître de cérémonie avec brio, à l’occasion de cet événement qui restera gravé dans la mémoire acpuméenne!

Martin Trudeau, président actuel de l’ACPUM

Comité des festivités du 50e anniversaire :
Nathalie Andrade, Aubert Landry, Julie Couture, Martin Lasalle et Cathy Gagnon

Son mot de la fin, qui faisait écho au discours de M. Courchesne, valait son pesant d’or : « Comme je travaille à la Faculté de médecine [à titre d’adjoint au vice-doyen], je vois notre institution comme un corps humain : les étudiants sont, bien entendu, le cœur de l’Université, les professeurs représentent la tête et la connaissance, le personnel administratif et de soutien sont l’ossature et les muscles, et les cadres et les professionnels forment le système nerveux central qui permet à toutes les parties de fonctionner de façon cohérente et harmonieuse! Sachons en prendre soin! »

L’album photo de l’événement est en ligne sur notre groupe privé Facebook.