Vous avez été nombreux et nombreuses à répondre au sondage de l’ACPUM sur le télétravail et le travail en mode hybride, qui vous a été envoyé en novembre dernier. En tout, 667 personnes ont répondu au sondage, soit un peu plus de la moitié des membres de l’ACPUM. On compte 20 % de cadres et 80 % de membres du personnel professionnel parmi les personnes qui ont pris part au sondage.

Et les résultats parlent!

Le premier constat qui émane des 1 513 commentaires reçus est que vous désirez plus de souplesse et de flexibilité de la part de vos supérieurs et de l’Université, notamment dans le choix du nombre de journée en télétravail et de jours en présentiel. D’ailleurs, 58 % des personnes répondantes sont favorables à ce que la politique sur le télétravail qu’élaborera l’Université permette dans certains cas de figure des demi-journées en présentiel.

Des préoccupations émanent quant à votre santé : 27 % disent avoir une santé mentale « moins bonne » ou « nettement détériorée » en télétravail ou en mode hybride, principalement en raison de la surcharge de travail. À cet égard, 62 % ont affirmé effectuer « plus » ou « beaucoup plus de travail » depuis le début de la pandémie.

D’importants constats ressortent de l’enquête quant au recrutement et à la rétention du personnel :  près de 44 % des personnes répondantes songent « soit à quitter l’UdeM », « soit changer d’unité », « soit envisager prendre une retraite prématurée », en raison de la situation de travail vécue au cours des derniers mois. Parmi les commentaires reçus à cet égard, 58 % souhaitent demeurer 100 % en télétravail ou voudraient plus de flexibilité que ce que le mode hybride imposé à l’automne prescrivait.

Un irritant mainte fois mentionné dans les commentaires concerne le matériel ou les outils qui sont souvent manquants, inadéquats ou désuets. Nous avons reçu 193 commentaires au sujet de la satisfaction du matériel et des outils et il ressort que  44 % des répondant(e)s disent fournir du matériel personnel pour travailler en mode hydride, ce qui occasionne des coûts et ne permet pas d’avoir du soutien technique.

Les membres du comité ad hoc sur le télétravail remercient sincèrement les participantes et participants d’avoir pris le temps de répondre à ce sondage important. L’analyse des informations recueillies permettra à l’ACPUM d’orienter ses représentations auprès de l’Université lors d’échanges au sujet de la future politique sur le télétravail, mais également lors des négociations qui débuteront très prochainement.

L’ACPUM

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